Catalogue SPOC : trafic ou contenu, il faut choisir ! [mars 2017]

L'édition 2017 du salon eLearning a confirmé le renouveau de l'eLearning qui avait été amorcé avec l'irruption des MOOC en France début 2014.

Plusieurs plateformes proposent aux auteurs / formateur(ice)s de projeter leur modules de formation dans leur environnement.
Pour ces dernier(e)s, un des avantages est de bénéficier de l'effet catalogue, à l'instar d'un(e) professionnel(le) qui décide de publier un ouvrage imprimé dans une collection thématique d'un éditeur.

Néanmoins, il faut que le catalogue soit fidèle, équitable et pratique.

Certains catalogues offrent une galerie de vignettes [1], qui sont certes jolies, avec des photos de qualité professionnelle, mais faiblement informatives sur le contrat pédagogique (objet, programme, durée, formateur(rice), sources, crédits, techniques pédagogiques).

L'avantage visé pour le producteur de la plateforme : conserver le plus longtemps possible le(la) visiteur(se?) sur le site en l'amenant à générer de nombreux clics pour trouver cette information.

Mais quel est le(la) visiteur(se) visé(e) ?

L'apprenant(e), ou bien, le(la) prescripteur(se) ?

Un(e) responsable RH chargé(e) d'une veille ou d'une recherche de formation trouvera très probablement une telle expérience de navigation fastidieuse.

Et pour tou(te)s, cette barrière à l'information en deux clics ne sera que faiblement alignée avec la vocation d'un SPOC, qui est de transmettre efficacement de l'information et de la connaissance.

Voici une tentative de concilier la capacité informative et l'émotion de l'image, avec des vignettes visant à refléter la substance du MOOC et qui donnent accès en un clic au contrat pédagogique.


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