15/12/2011

V00 : Open Savoir-Faire

Selon une étude d'un cabinet de conseil, le numérique doit permettre à  l'entreprise de [1]
- "réduire les coûts
- modifier les relations client fournisseur
- accélérer la mise à disposition de services technologiques
- changer le modèle économique de l'entreprise
- rendre transparente la gestion de l'entreprise".

Dès lors :
pour un éditeur logiciel
- réduire les coûts de développement logiciel
- modifier les relations éditeurs/utilisateurs
- accélérer la mise à disposition des fonctionnalités aux clients/utilisateurs
- changer le modèle économique du logiciel
- rendre transparente la chaîne de développement logiciel

Mais transposée à un prestataire de conseil pour entreprises, cette liste donne une vision en rupture
- réduire les coûts de production des prestations (basés sur l'homme jour)
- modifier les relations consultants / consultés
- accélérer la mise à disposition des connaissances, pratiques et savoir-faire
- changer le modèle économique du conseil
- rendre transparente la chaîne de production de connaissances, pratiques et savoir-faire

Pour évoquer cette vision, nous oserons la formule "Open Savoir-Faire" [2] dont nous avançons à partir de notre expérience propre [3] la définition suivante [4]:

un ensemble d’informations pratiques non brevetées, résultant de l’expérience et testées, qui est :
  • Substantiel, c’est-à-dire important et utile pour la production des résultats,
  • Identifié, c’est-à-dire décrit d’une façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu’il remplit les conditions de substantialité,
  • Accessible, c'est-à-dire que l'accès à ce savoir faire n'est pas conditionné à une quelconque appartenance sociale,
  • Accompagné, c’est-à-dire que l'appréhension de ce savoir-faire est facilité par des échanges directs entre l'aspirant exploitant et un détenteur de ce savoir-faire,
  • Délocalisé, c'est-à-dire accessible via internet.

Note : "L'Open savoir-faire, une innovation de l'entreprise numérique", par Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 23/12/2011


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[1] Adaptation d'une liste figurant dans une étude de KPMG. Source :  InfoDSI 8 décembre 2011, "Une étude KPMG Les DSI plébiscitent le cloud" 

[2] "Open Savoir Faire" est le titre d'un article portant sur l'Open Source et publié en septembre 2009 sur Swiss Engineering, rédacteur Roland Keller.

[3] Consultant, nous avons décidé de donner un large et libre accès à notre savoir-faire mais qui n'emporte pas la libre utilisation des formulations originales portant droit d'auteur :

[4] Définition proposée par le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles 2009.
Un « savoir-faire » étant un ensemble d’informations pratiques non brevetées, résultant de l’expérience et testées, qui est :


  • Secret, c’est-à-dire qu’il n’est pas généralement connu ou facilement accessible ;
  • Substantiel, c’est-à-dire important et utile pour la production des résultats ; et
  • Identifié, c’est-à-dire décrit d’une façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu’il remplit les conditions de secret et de substantialité.



Nomination 2014 et Trophée 2015

La pédagogie "Short MOOCs en Réseau" a été retenue par la plateforme d'innovation ouverte de l'association Pacte PME recherchant pour le compte d'une entreprise membre un outil innovant de transformation numérique des ressources humaines.

L'innovation frugale du "Personal MOOC" a été élue Trophée IT Innovation Forum, catégorie Enterprise Mobility / Collaboratif, par les membres du CRIP (une association de responsables d'infrastructure et de production informatique) présents au forum le 27 janvier dernier.

Trophée IT Innovation Forum pour le Personal MOOC